Recto
Face A
Titre: Gros Calin Blues (3’20)
Interprète: Anne-Marie Batailler
Auteur/Compositeur: Jean-Jacques Goldman
Verso
Face B
Titre: Fais moi des sourires (3’20)
Interprète: Anne-Marie Batailler
Auteur/Compositeur: Jean-Jacques Goldman
Informations
Format: 45 Tours – Pays: France – Année: 1980 – Editeur: Disc’AZ – Référence: AZ/1 759
Divers:
Edition France.
Existe en édition Canada.
Vidéos
Paroles
Gros câlin blues
Je suis tombée à pic
T’allais couler à pic
Tout était gris ou noir
C’était un jour bizarre
Un jour ou les matins
Ont des couleurs de noir
Je t’ai pris la main
Tu ne savais plus bien
Où aller, entrer
Tu n’étais pas bien beau
Perdu, battu, K.O.
Au-dessous de zéro
Viens faire un gros câlin
Assis sur mes genoux
Et raconte à la dame
C’est quoi ce gros chagrin?
C’est quoi ces larmes aux yeux?
C’est quoi ce vague à l’âme?
T’as pas besoin d’frimer
Pas besoin d’être musclé
Pas besoin de gagner
Tu peux rester chez moi
Oui mais rappelle-toi
J’ai pas besoin d’papa
Des bisous, des caresses
Du sirop de tendresse
Voilà ce qu’il faut
Des films américains
Qui se finissent bien
Du tout doux, du tout chaud
Un numéro d’maman
Elle est gentille maman
Elle écoute, elle comprend
Ce sont tous des méchants
Des vilains, des pas francs
Oublie tout maintenant
Viens faire un gros câlin
Assis sur mes genoux
Et raconte à la dame
C’est quoi ce gros chagrin?
C’est quoi ces larmes aux yeux?
C’est quoi ce vague à l’âme?
T’as pas besoin d’frimer
Pas besoin d’être musclé
Pas besoin de gagner
Tu peux rester chez moi
Oui mais rappelle-toi
J’ai pas besoin d’papa
Viens faire un gros câlin
Assis sur mes genoux
Et raconte à la dame
C’est quoi ce gros chagrin?
C’est quoi ces larmes aux yeux?
C’est quoi ce vague à l’âme?
T’as pas besoin d’frimer
Pas besoin d’être musclé
Pas besoin de gagner
Tu peux rester chez moi
Oui mais rappelle-toi
J’ai pas besoin d’papa
Fais moi des sourires
Je ne te demande pas tout et n’importe quoi
Ne vas pas chercher d’eau claire en plein Sahara
Pas besoin de parfum, ni d’or ni de bijoux
Tout ça m’est bien égal, et tout ça je m’en fous
Je ne te demande pas le courage des fous
Pas besoin de poèmes ou bien de billets doux
Tu peux garder tes déclarations enflammées
Pas envie de gros mots ni de grandes idées
Mais fais-moi des sourires
Dis-moi que je suis belle
Fais-moi souvent rire
Parle-moi tout bas à l’oreille
Réveille-moi tard
Pour me dire que tu m’aimes
Même si c’est pas vrai
Je le croirai quand même
Mais fais-moi des sourires
Dis-moi que je suis belle
Fais-moi souvent rire
Parle-moi tout bas à l’oreille
Réveille-moi tard
Pour me dire que tu m’aimes
Même si c’est pas vrai
Je le croirai quand même
Je ne te demande pas des week-ends à New York
Pas besoin de te déguiser en chanteur de rock
J’ai pas besoin de diamand ni de vison gris
Pas d’indispensable hiver en Italie
Je ne te demande pas d’être un homme d’affaires
De ces amours qui ressemblent à des courants d’air
J’ai pas besoin qu’on te regarde dans la rue
Pas grave si les journaux ne t’ont jamais vu
Mais fais-moi des sourires
Dis-moi que je suis belle
Fais-moi souvent rire
Parle-moi tout bas à l’oreille
Réveille-moi tard
Pour me dire que tu m’aimes
Même si c’est pas vrai
Je le croirai quand même
Mais fais-moi des sourires
Dis-moi que je suis belle
Fais-moi souvent rire
Parle-moi tout bas à l’oreille
Réveille-moi tard
Pour me dire que tu m’aimes
Même si c’est pas vrai
Je le croirai quand même
Occupe-toi de moi
Allez, regarde-moi !
C’est comme ça, c’est comme ça
Que j’ai besoin de toi !
Mais fais-moi des sourires
Dis-moi que je suis belle
Fais-moi souvent rire
Parle-moi tout bas à l’oreille
Réveille-moi tard
Pour me dire que tu m’aimes
Même si c’est pas vrai
Je le croirai quand même
Mais fais-moi des sourires
Dis-moi que je suis belle
Fais-moi souvent rire
Parle-moi tout bas à l’oreille
Réveille-moi tard
Pour me dire que tu m’aimes
Même si c’est pas vrai
Je le croirai quand même
Fais-moi des sourires
Dis-moi que je suis belle
Fais-moi souvent rire
Parle-moi tout bas à l’oreille
Réveille-moi tard
Pour me dire que tu m’aimes
Même si c’est pas vrai
Je le croirai quand même
Mais fais-moi des sourires
Dis-moi que je suis belle
Fais-moi souvent rire
Parle-moi tout bas à l’oreille
Réveille-moi tard
Pour me dire que tu m’aimes
Même si c’est pas vrai
Je le croirai quand même
Divers
A cette époque Jean-Jacques Goldman chante dans le groupe Taï Phong mais le groupe est sur le point de se séparer.
JJ Goldman à déjà sorti en solo ses 3er 45t chez Warner qui ne connaitront pas de succès.
Jean-Michel Locret, un ami d’Anne-Marie Batailler, vient un jour la voir pour lui parler de Jean-Jacques Goldman.
Le « jeune » auteur/compositeur est choisit pour composer un titre qui sera interprété lors d’un « télé-crochet » par Anne-Marie Batailler. La chanson composée par JJG est « Gros calin blues » et avec ce titre elle va gagner la première étape de l’émission télévisée.
La jeune chanteuse va demander d’autres chansons à Jean-Jacques et celui-ci va lui proposer plusieurs titres :
« L’ethnologue », « Suis le soleil », « Quand on est seul », « J’m’en irai », « Je t’aimerai »…
Ces titres ne seront pas choisis et vont rester des inédits.
JJG propose aussi la chanson « Il y a » qu’il gardera pour lui et interprétera quelques années plus tard, « Je les ai rencontrés un soir » qui deviendra « Bienvenue sur mon boulevard » et qu’il interprétera lui même; « Comme un tout petit bébé » qu’il donnera finalement à Philippe Lavil des années plus tard.
Il lui propose aussi « J’essaierai d’oublier » qui sera finalement interprétée par Emilie Bonnet, et ensuite retravaillée pour Florent Pagny « Si tu veux m’essayer » et « Fais moi des sourires« . C’est « Fais moi des sourires » qui sera retenue.
Pari gagné pour Anne-Marie Batailler puisqu’elle gagnera le concours grace à sa voix et aux titres de Jean-Jacques Goldman.
Suite à ces diffusions, Marc Lambroso remarque la chanteuse et surtout l’auteur/compositeur des titres.
La suite on la connait…
Plus d’information sur le site CollecBlog
Les choses se précipitent à partir de 1980. Un assistant ingénieur du son de chez Barclay habite à Montrouge et il apprend que le compositeur de Tai Phong est un de ses voisins. Il lui demande quelques chansons pour une fille qu’il veut produire, Anne-Marie Batailler.
La chanson ne marquera pas l’histoire mais elle passera à la télévision. Un éditeur, Marc Lumbroso, l’entend et se met à la recherche du compositeur. Lumbroso découvre l’oeuvre de Jean-Jacques. Il veut produire un album solo. À deux, ils écument les maisons de disques. Ils sont virés de partout, y compris de chez Épic, une petite firme distribuée par le géant CBS. C’est le big boss de CBS, Alain Lévy, qui va obliger la direction d’Épic à proposer un contrat pour cinq albums à ce Jean-Jacques Goldman.
Ça valait la peine de signer…
Plus d’information sur le site DNnet.be
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